Plasticienne, scénographe de formation (école des Beaux-Arts de Rennes puis école Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg), Laurance Henry dirige, écrit et met en scène les pièces de la compagnie a k entrepôt depuis sa création en 2000. 

Toutes les créations s’adressent à la petite enfance et la jeunesse. La générosité de ces publics, leur exigence, leur sensibilité induit un mouvement permanent de la pensée. 

Elle a été artiste associée du Centre Dramatique De Bretagne / Théâtre de Lorient, artiste compagnonne de La Garance/ Scène Nationale de Cavaillon. Elle est actuellement artiste associée du Théâtre du Champ Exquis, Scène Conventionnée Art Enfance Jeunesse à Blainville-sur-Orne. 

La compagnie a k entrepôt c’est : 
a, Laurance Henry, Metteure en Scène 
k, Erik Mennesson, Assistant Metteur en Scène 
entrepôt, tous nos projets, nos rêves, nos désirs, nos colères, nos joies. 

Créée en 1998 à Strasbourg, puis installée à Saint-Brieuc en Bretagne depuis 2004, a k entrepôt crée en direction de la petite enfance et la jeunesse, envisagés comme un territoire, où chacun peut y « chercher les résonances de nos gestes fondamentaux, retrouver l’axe, le noyau qui nous constitue ». 

 Ses pièces théâtrales et chorégraphiques se singularisent par un univers plastique épuré. 

Ce que je veux dire est la deuxième pièce d’un cycle de créations débuté avec MOts premiers où Laurance Henry interroge la notion du langage, des langages, textuel, corporel, gestuel. 

 "J'arpente les territoires de l'enfance depuis plusieurs années. 

Revenir aux strates premières, aux premières sensations, revenir à cet endroit de l'enfance où tout bascule. 

 Interroger la chair de notre mémoire : peurs, émotions, indicible, invisible… 
Arpenter, à travers la pensée, le corps, le langage, cette mémoire pour la questionner. 
Je m'appuie sur les mots, la lumière, la matière, les sons qui constituent un corpus, un langage : le mien. Ces signes forment du sens, ils interrogent en creux et chacun doit pouvoir y puiser du sensible. Formes abstraites, épurées, loin de toute narration, explication, didactisme… pour ouvrir l'imaginaire sans chemin préétabli. 

Si mon regard d'artiste n'est ni sociétal, ni sociologique, ni politique, il est totalement imbriqué à "notre moi", à "nos mille morceaux " qui cohabitent en nous, aux émotions qui nous traversent de façon fulgurante ou pérenne, à ces fils intimes qui s'enchevêtrent pour former une pelote, à ce fil que je tire pour trouver le bout, aux paysages sensibles qui nous construisent sur lesquels ni mot, ni image ne sont posés."