Qui n’a jamais rêvé d’être, de bout en bout, de fils en fils, l’artisan de sa propre vie ?

Pourquoi mon père ?... a pour point de départ une enquête que Sarah Mordy mène sur sa famille paternelle marocaine, dans laquelle elle interroge la manière dont la violence d'un régime politique (ici du protectorat français au règne d'Hassan II) peut générer de la violence chez des individus. Elle y explore ce qu’elle perçoit comme des traumatismes transmis de génération en génération, et s’empare des codes du fantastique et de l’épouvante sous forme d’un huis-clos.

L'irruption du fantastique souligne comment l'enchaînement de l'Histoire peut nous apparaître comme totalement irrationnel, incompréhensible, étrange, et échappant à notre perception de la réalité. La maison, cadre par excellence des histoires d’épouvantes, cristallise le passé et le présent, le monde des vivants et des morts.

Transposer cette histoire en fiction d'épouvante est une façon de raconter ce qu’elle ne peut ni concevoir ni retranscrire : la violence d’un père, d’un régime politique, de l’Histoire.

Les performances textiles “Dans de Beaux Draps” sont une collecte d’armoires et de mémoires pour tisser des liens.

Performance participative et unique, la création finale résultera de cette collecte d’armoires et de mémoires mêlant récits intimes, légendes locales et mythes universels. Le lieu choisi (espace non dédié : lavoir, lavomatique, place de marché) par la structure diffuseuse devient coffre à linge, on ne peut pas rêver mieux pour le laver en public !

"J'ai recollé les morceaux, à partir des récits de mes parents et pour le reste il a bien fallu imaginer."

Basé sur des allers-retours entre la grande Histoire et des anecdotes singulières, ce spectacle propose une réflexion sur la notion de filiation et d’identité.

Pour les urgences vitales ou vos messages anonymes, appuyez sur #.

APPUYEZ SUR # (ou L’Alouette) s’inspire (très librement) d’un fait divers qui a eu lieu au SAMU de Strasbourg : alors que son appel à l’aide est ignoré par une opératrice, une jeune maman meurt quelques heures plus tard. Si ce drame, révélé par la presse, brasse son lot d’interrogations et de rancoeurs, il ne s’arrête pas là : pour une cohorte d’anonymes sur les réseaux, il fallait trouver qui était la responsable et la punir.

Dans APPUYEZ SUR # (ou L’Alouette), on découvre, de façon kaléidoscopique, le quotidien d’une famille frappée et fracturée par les réseaux sociaux alors même qu’en son sein elle en faisait un business. On y entend aussi la détresse des services des Urgences et l’impossibilité pour son personnel d’y exercer leur métier dans des conditions idéales.

Notre prochain spectacle va parler du collectif. C'est pas facile, d'être un collectif. Mais c'est beau. Ça tombe bien parce que justement, nous, on est un collectif.

Présentation ludique donnant un avant-goût du prochain spectacle du collectif bruxellois Rien de Spécial, "En général nous sommes d'accord" qui sera créé en 2025.

Quelles sont les tensions, les échecs, les inévitables problèmes d’ego, les différentes méthodologies, instinctives ou très élaborées ?

Pour ce projet, nous revenons aux fondamentaux de ce qui nous amuse : le jeu d’acteur, une écriture au cordeau, et l'exploitation d'une situation ténue jusqu’à l’épuisement, jusqu’à l’absurde.

"Un premier amour fait éclater la vérité d'un territoire, divisé entre deux populations."

Un premier amour fait éclater la vérité d'un territoire, divisé entre deux populations.

À l'Ombre des Peupliers est une tragédie contemporaine pour neuf acteur.ice.s, écrite sous la forme d'un conte, dont les héros.ïne.s sont des adolescent.e.s.

En présentant une vision idéale du futur, comme un acte psycho-magique collectif, nous tentons d'infléchir l’univers en augmentant les probabilités qu’il prenne cette direction.

En 2022, une jeune activiste écologique désespérée s’immole par le feu devant le parlement. Elle est dans le coma depuis plusieurs mois. Pour cette jeune personne, trois acteurs créent un spectacle dans lequel ils prétendent revenir d’un futur enthousiasmant. Ils racontent au public ce qu’ils ont vu. Et si contre toute attente, ils avaient raison ?

S’enforester. Chantonner à voix haute des chansons oubliées. Être prêt·e souvent à pousser un long cri. S’enforester. Ne revenir à la ville que lorsque tombe la nuit.

NOUS ÉTIONS LA FORÊT est une fresque musicale du jeune XXIème siècle pour six comédien.nes qui interroge par la parole, la fiction participative et la chanson la façon dont la vulnérabilité des écosystèmes forestiers face à la catastrophe climatique raconte nos sociétés contemporaines et nos propres rapports à l’épuisement des / de nos ressources. Elle est écrite à l’issue d’une année de récolte de parole et de résidences dramaturgiques en immersion en milieu forestier effectuées en train et vélo en France et en Europe.

Un Oiseau à l'aube traite de violence conjugale et ausculte les mécanismes de domination et de libération dans le couple.

www.compagniekonfiskee.com

L’autrice autiste Babouillec et le danseur -chorégraphe Thierry Thieû Niang se rencontrent pour la première fois sur scène et dessinent des passerelles à travers un duo singulier et puissant. Que dire quand le corps se refuse à la parole ? Un projet « ovni rêveur ».

OVNI RÊVEUR, OU LE CORPS EPARPILLE DANS LA TÊTE est le dernier opus de la série des « Portraits de femmes emmurées». Lena Paugam présente ici sa prochaine création : une rencontre entre Babouillec, autrice autiste n’ayant pas accès à la verbalisation et le danseur et chorégraphe Thierry Thieu Niang. À travers ce duo à la fois puissant, sensible et singulier, on inventera des gestes en fermant les yeux, on dépliera les instants humains, on dessinera des passerelles étranges et tendres. Comment s’exprimer quand le corps se refuse à la parole ? Comment Babouillec raconte-t-elle son rapport à l’espace, au mouvement et au langage ? Comment raconter l’écart impossible à réduire entre ces deux corps ? Dans quel espace évoluent-ils ? Est-ce vraiment le même ? Comment danser, bouger ensemble quand on ne parle pas la même langue, quand il n’y a pas les mots ?

This is a show en anglais facile surtitré en français châtié, but aussi, surtout, le remake du spectacle de nos adieux.

Au commencement, il y avait l’idée de commettre un spectacle en anglais facile surtitré en français châtié, parce que c’est important de bien se faire comprendre.

C’est pour ça que l’action du spectacle se situe en 2053. Un couple d’artistes débutants y présente l’adaptation d’un spectacle de 2023 dans lequel Joël et Louise préparaient leurs adieux (en fanfare). Un spectacle facétieux où Louise écrivait les répliques de Joël et inversement, sans se soucier une seconde de comment celles-ci pourraient être interprétées.

Et à propos d’amour… Non rien.

Louise Belmas & Joël Maillard

Eu égard aux récentes directives du ministère de la Culture en matière de divulgâchage, the most important n’est pas mentionné dans cette accroche.