LE
LE CŒUR
Paris, 2027. Depuis que les femmes parlent et qu’on les écoute, de nouvelles pathologies apparaissent qui alertent l’O.M.S et la communauté scientifique. Pour y faire face, l’hôpital de la Pitié Salpêtrière vient d’ouvrir une unité de soin dirigée par Rose Spillerman, neuropsychiatre iconoclaste, flanquée de son indéfectible assistant Mario, chef de la chorale de l’hôpital. Aujourd’hui, accompagnée de sa sœur Marguerite, Iris est placée en observation car elle a brutalement cessé de parler. Tous les moyens seront bons pour élucider le cas Iris — la chambre d’hôpital devient alors le lieu de toutes les fictions, toutes les fantasmagories.
Au cœur de la pièce, une femme qui se tait, sur laquelle spectateurs et protagonistes projettent leurs fantasmes et inquiétudes. La fable joue et se joue de ces projections, la mise en scène accompagne ce mouvement. Le silence est moteur de l’action, qui prend naissance au cœur de l’hôpital. L’hôpital est ici la métaphore de notre monde en crise, où archaïsme, futurisme, organicité et technologie cohabitent,. Dans SUR LE CŒUR, il est le lieu d’où l’on largue les amarres pour partir vers d’autres espace-temps, d’autres mythes.
La forme musicale s’impose comme prise de distance nécessaire à une mise en jeu ludique, poétique et cathartique. Si les mots ne suffisent pas à dire tout ce qui s’est tu pendant des siècles et l’indicible qui l’accompagne, le passage d’un accord majeur à un accord mineur peut nous chavirer le cœur. Quant à la danse, elle s’invite pour faire un bras d’honneur à la morbidité ambiante et honorer la joie du corps d’être au monde.
Auscultation tragi-comique de l’état des rapports hommes-femmes, SUR LE CŒUR est une forme musicale qui s’invente sous nos yeux, un théâtre de la surprise, qui frotte avec la danse et le chant, sans renoncer au récit, aux personnages, ni au verbe.
« Nathalie Fillion ausculte le monde d’après la déflagration #MeToo dans une fantaisie poético-hospitalière acérée et tendre, drôle et intelligente, impertinente et iconoclaste. Excellentissime ! » Catherine Robert, La Terrasse
« Un plaisir effréné de théâtre en liberté. » Jean-Pierre Leonardini, L’Humanité
« Une écriture puissante emplie d’humour. » Fanny Imbert, sceneweb.fr
Avec Marieva Jaime-Cortez, Rafaela Jirkovsky, Manon Kneusé et Damien Sobieraff
Texte et mise en scène Nathalie Fillion
Assistante à la mise en scène Mélissa Irma
Chorégraphie Jean-Marc Hoolbecq
Scénographie, costumes Charlotte Villermet
Création lumière Denis Desanglois
Création sonore, régie son et vidéo Estelle Lembert
Création vidéo Dimitri Klockenbring
Enregistrement guitare Hervé Legeay, Harpe Laurence Bancaud
Régie générale et régie lumière Sam Dineen et Thierry Caperan
Remerciements à Eric Berger, Jean Balladur, Charlie Nelson et Romain Tiriakian
Citations musicales Stéfano Landi, Christophe, Velvet underground, B52’s, et Nathalie Fillion
Production Théâtre du Baldaquin
Coproductions Théâtre de l’Union - Centre dramatique (Limoges), Le Carré - Scène nationale (Château-Gontier), ScénOgraph | Théâtre de l’Usine- Scène conventionnée d’intérêt national Art et Création | Art en Territoire (Saint-Céré), Communauté d’agglomération Mont Saint-Michel Normandie
Partenaires et soutiens La Chartreuse - Centre national des écritures du spectacle (Villeneuve-lez-Avignon), DRAC Occitanie, Communauté de Communes de la Vallée du Lot et du Vignoble, Espace Sorano (Vincennes). Le texte est publié aux éditions Quatrième mur.
Remerciements Théâtre Ouvert (Paris)
La compagnie Théâtre du Baldaquin est conventionnée par la DRAC Île-de-France.
Karinne Méraud-Avril
kmeraud@ksamka.com